l'amour fou by claudine

l'amour fou by claudine

Auteur:claudine
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2011-06-29T22:12:21.662000+00:00


— Je vous ai déjà vu dans de pires dispositions, admit-elle avec un sourire dédaigneux.

— La bouderie n'est pas forcément le meilleur moyen de combattre la mauvaise humeur. Je vous ai demandé de vous déshabiller...

— « Demander » ne me paraît pas le terme le mieux approprié !

Il jeta rageusement ses bottes dans un coin, simplement pour montrer qu'il était le maître, que tout et tous dans cette maison lui appartenaient, et qu'il pouvait faire ce qui lui plaisait.

Pieds nus, vêtu de son seul pantalon, il se dirigea vers la jeune femme, qui ne put se défendre que d'un mouvement de recul. Mais à quoi bon prendre la fuite ? Elle avait essayé la veille et n'avait fait que retarder l'issue fatale.

Elle le savait, il connaissait toutes les cachettes que pouvait receler ce domaine. Ce que Verity ignorait, en revanche, c'était que pendant les crises de folie meurtrière qui s'emparaient de son père, la vie de Justin dépendait de son aptitude à disparaître rapidement. Il s'était maintes fois réfugié, parfois en plein milieu de la nuit, dans ce creux au milieu du massif où elle avait pensé trouver un abri la nuit précédente.

— Kylemore, je vous en prie !

C'était plus une injonction qu'une prière, et il en fut soulagé. Il préférait trouver en face de lui son arrogante maîtresse. Il ne savait comment réagir face à la tristesse de Verity, et il se sentait le dernier des hommes.

Voilà qu'il recommençait ! Il n'existait pourtant qu'une seule et même femme, même si elle lui causait plus d'ennuis que tout un harem.

— Les prières ne servent à rien avec moi, vous le savez bien.

— Employer la force ne vous fatigue pas ? Quelle satisfaction en retirez-vous ?

— Ne jouez pas les naïves ! Nous savons tous les deux quelle satisfaction j'y trouve. J'ajouterai même que votre résistance est plutôt excitante. Elle ajoute du piment à nos ébats. Soraya était toujours tellement complaisante...

— Si je comprends bien, il suffirait que j’écarte les jambes sans discussion pour que vous cessiez ce petit jeu?

Pour le duc, il ne s'agissait plus d'un jeu, mais d'une question de vie ou de mort. Depuis leur première rencontre, il était l'esclave de son désir, et tenir la jeune femme en son pouvoir n'avait fait que renforcer l'emprise qu'elle avait sur lui.

— Essayons, nous verrons bien.



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